ANDRE BILLY – Septembre 1954

Un long article d’André Billy de l’Académie Goncourt dans Le Figaro du 1er septembre 1954.

L’article s’articule dans un premier temps sur Les Machines célibataires récemment parues chez Arcanes (Eric Losfeld), chronique assez rapide sur l’ouvrage pour dire qu’il que la meilleure façon d’exorciser les mythes maléfiques est de les analyser rationnellement…

Il continue par Les Portes dauphines, NRFGallimard, dont le chroniqueur reconnaît avoir été flatté par la dédicace et la géographie supposée du roman se passant à Paris. Peine perdue ! Seul le charme de l’écriture de « ce conte à dormir debout » trouve, in fine, grâce à ses yeux.

Le Figaro, 1er septembre 1954, Courrier des Lettres, André Billy de l’Académie Goncourt

ANDRE ROUSSEAUX – Figaro Littéraire – Août 1954

Un long article d’André Rousseaux dans le Figaro littéraire en août 1954. Ce sont trois ouvrages de Michel Carrouges qui sont repris dans cet article, son premier roman Les Portes dauphines, son essai sur Les machines célibataires et une biographie Charles de Foucauld explorateur mystique.

André Rousseaux fait une remarque préliminaire avant d’aborder chaque ouvrage «On voit cependant comment faire…l’unité d’activités littéraires qui paraissent d’abord si divergentes. Il suffira de dire que Michel Carrouges n’a de ferveur que pour la mystique et la poésie.»

A propos des Machines célibataires, André Rousseaux fait cette remarque « Carrouges nous indique d’abord, par le mot de “machine”, qu’il y a là des mécanismes… inventés dans un défi à la nature humaine, et puis, par le mot « célibataire“, que ce défi tend à rompre avec l’ordre de l’amour et des générations, en jetant l’homme…dans un érotisme qui prend souvent le sens d’un blasphème.»

Dans la continuité de son article, il poursuit à propos de Charles de Foucauld explorateur mystique « Il est le saint dont l’audace étonnante fait face, avec un demi-siècle d’avance, aux problèmes qui assailleront le monde chrétien à notre époque « .

Il termine par Les Portes dauphines «On voit bien, à travers maintes bizarreries de la civilisation tétrapolienne, les allusions ironiques à certaines choses de la nôtre… Ces fables sont sans doute…une expression des mythes du monde moderne. Il semble même que…de graves questions nous soient posées…»

Le Figaro littéraire, André Rousseaux, 28 août 1954