FLORENCE PAGNEUX

Un article particulièrement précis qui rend tout à fait compréhensible les enjeux de cette exposition au lieu unique à Nantes (18 février – 13 Mars 2016).
L’auteure ne manque pas de faire apparaître les divers points de vue qui alimentent cette exposition où un regard féminin, celui de Marie-Pierre Bonniol (commissaire de l’exposition) se pose sur « ces machines », concept masculin initié par Marcel Duchamp au début du siècle dernier.
Elle n’oublie pas de faire valoir l’apport de Michel Carouges et son ouvrage Les Machines célibataires réédité en 1976 que complète huit planches de Jean-Louis Couturier. Enfin, elle conclut son article par l’apport sonore de Pierre Bastien et son Orchestre de papier, ainsi que des objets plus intimes, un lit (celui de la commissaire) et la reconstitution du bureau de Raymond Roussel (auteur cher aux Surréalistes).

LA CROIX 3 mars 2016 Rubrique : Culture, ici.

 

LUC ESTANT

Luc Estang en fait un compte rendu dans le journal La Croix dans la rubrique : Les livres et les idées. Son parti pris, très catholique, est tout à fait dans la ligne des positions de l’Eglise d’après guerre (La seconde guerre mondiale n’est terminée que depuis quatre ans). Jean XXIII n’a pas encore été élu pape et Vatican 2 n’est pas encore à l’ordre du jour.

LA CROIX 27/28 février 1949 Rubrique : Les livres et les idées

Après une introduction dense sur un ouvrage du Père de Lubac : Le drame de l’humanisme athée, l’auteur, à la suite, reprend tout au long de son article le propos et l’articulation de l’ouvrage de Michel Carrouges.

Ce paragraphe, en fin d’article, résume bien la teneur de de celui-ci : «…il y a encore, il y a de plus en plus des hommes qui refusent Dieu, et qui, à son Incarnation, en préfère une autre : le verbe humain brigue les privilèges du Verbe divin, et c’est la poésie démiurgique ; la conscience individuelle se flatte d’un perpétuelle élargissement et c’est tout ce que symbolise le nietzschéisme ; la conscience sociale se prend pour cause première et pour cause finale, et c’est tout ce que sous-entend le marxisme.»