KAFKA CONTRE KAFKA
Michel Carrouges reprend et refond entièrement son premier livre sur Kafka. L’absurde n’est qu’une apparence, elle sert ceux qui détiennent le pouvoir si petit soit-il, tel le Gardien de la porte du Château. Le Procès n’est pas celui de Joseph K., le héros, mais plutôt celui de la « machination » d’un pouvoir occulte qui use de toutes sorte d’artifices, faux-semblants, réponses dilatoires pour ne pas répondre aux question de Joseph K. accusé d’un crime dont
il ne sait rien lui-même. Il se défend, il accuse lui-même ses juges et ses bourreaux.
il ne sait rien lui-même. Il se défend, il accuse lui-même ses juges et ses bourreaux.
L’univers de Kafka n’a rien d’absurde, il est tout simplement la version romanesque de notre univers quotidien. Ceux qui doivent répondre de leurs actes opposent la loi du silence non écrite où les règles changent selon l’humeur du moment. Tel est le propos de Michel Carrouges qui, à travers l’univers de Kafka, décrypte les ressorts cachés de notre univers quotidien.
Collection la recherche de l’Absolu – Editions Plon 1962
© Fonds Michel Carrouges